Service de crise / post-crise
Crise : risque et opportunité.
Service 24/7
Sur appel des policiers
Équipe d’intervention mobile
Depuis 1996, notre pratique de non-judiciarisation de la clientèle santé mentale avec le service de police de la Ville de Québec, tente d’éviter l’entrée dans le système correctionnel et judiciaire des personnes vivant des enjeux de santé mentale.
Service d'intervention de crise
Depuis 1996, notre pratique de non-judiciarisation de la clientèle santé mentale avec le service de police de la Ville de Québec tente d’éviter l’entrée dans le système correctionnel et judiciaire des personnes vivant des enjeux de santé mentale. Ces personnes déjà stigmatisées sur le plan social et économique, se retrouvent dans le lexique d’exclusion de la plupart des intervenants qui associent judiciarisation à dangerosité. Ces personnes qui vivent avec des problématiques multiples comptent parmi les personnes les plus isolées socialement au Québec. Le contexte de l’arrestation constitue un moment privilégié où les intervenants de Pech et les policiers peuvent intervenir afin d’offrir à la clientèle santé mentale-justice une alternative à la judiciarisation, soit par une aide ponctuelle en situation de crise ou par une intervention rapide liée à l’organisation de vie. Lors de l’arrestation, le policier, par son pouvoir discrétionnaire, peut décider de ne pas judiciariser la situation d’infraction, pour autant que la personne accepte d’elle-même de rencontrer un intervenant de Pech. Ce dernier l’aidera à répondre à ses besoins psychosociaux du moment (hébergement, accès à des services médicaux) et à amorcer, au besoin, un suivi régulier. Un autre contexte est créé par la décision du policier de judiciariser la situation délictueuse, tout en offrant à cette même personne le choix entre une détention préventive ou l’utilisation, sur une base volontaire, des services de Pech. Enfin, ce service permet aussi d’intervenir auprès de personnes qui vivent des crises psychosociales importantes de manière à évaluer leur niveau de dangerosité et de trouver des alternatives adaptées au caractère potentiellement traumatique de l’application de la loi P-38.
Service de post-crise
Dans le continuum de services, le service de post-crise se situe entre la « crise » et l’accès à un service de première ou de deuxième ligne. Il est unique en ce qu’il s’adresse aux personnes qui ont vécu une crise psychosociale ou psychiatrique et qui se retrouvent en attente d’un service de première ligne en santé mentale afin de stabiliser leur état ou d’amorcer un suivi à moyen ou long terme. Ces personnes peuvent alors bénéficier de services ponctuels souples et flexibles déterminés à partir de leurs besoins réels et concrets. Il existe peu d’alternatives dans notre réseau de santé mentale pour les personnes qui se retrouvent sur des listes d’attente avant d’avoir accès, par exemple, à un service de soutien communautaire d’intensité variable. Le service post-crise de Pech prévient la désorganisation des personnes et fait office de liaison avec des partenaires qui sont appelés à prendre le relais de nos interventions. Il faut préciser qu’une bonne partie des personnes pour qui le service post-crise de Pech est requis en sont à leur première crise, ce qui permet d’évaluer et d’orienter les personnes vers les services appropriés. Cette fonction de liaison avec les partenaires (CLE, CRUV, probation, urgences psychiatriques, etc.) constitue une solution structurante et rassurante pour ces personnes.
Nous pensons que les retombées de ces interventions sont nombreuses: les personnes, en grande majorité, ne retournent pas aux urgences psychiatriques, elles reçoivent un soutien qui diminue leur anxiété. Par la suite, le lien avec l’organisme permet aux personnes de recevoir le bon service au bon moment.